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Les heurs de Nithral Langue de Miel

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Les heurs de Nithral Langue de Miel  Empty Les heurs de Nithral Langue de Miel

Message par PapillonRouge Mar 1 Oct 2019 - 21:18

Nithral Mag Guelneb fut un merveilleux ami bien que sa réputation fut des plus sulfureuses. Je me chargerai de vous conter sa tragique épopée et éclairer le plus justement possible ses actes. 


Nithral était le dernier descendant des Mag Guelneb, une noble maison de Dol Blathanna qui se distingua, entre autre, par une intolérance légendaire envers les humains. Son père, le funeste Yvarneth Mag Guelneb, fut un des premiers généraux des Scoia’tael et aussi l’un des premiers à tomber dans cette vaine guerre que nous menions contre les humains. Il se raconte, bien que Nithral n’est jamais confirmé clairement ces rumeurs, qu’il emmenait son tout jeune fils dans les raids et que Nithral fut contraint par son père à tuer son premier amour, bien innocent, une jeune humaine aux cheveux roux. 


J’eus l’insigne honneur de mener les cérémonies funéraires du grand général à la vouge. C’est ainsi que je fis connaissance du jeune et impétueux Nithral, fils unique d’Yvarneth. Ce jeune elfe curieux me fit sourire autant qu’il fit grincer les dents des nobles présents en accusant tour à tour les scoia’tael et les timorés d’être les responsables de la mort de son père. 


Sa mère, Gelbeth, n’était pas des timorées et repris la tête du commando de son mari. Pour finir comme lui, tuée lors d’une escarmouche sans nom ni honneur. Nithral n’avait donc pas trente ans qu’il était orphelin. Je lui proposais d’intégrer les ordres mais Nithral déclina l’offre pour rejoindre son “oncle”. Un malandrin flamboyant du nom Yvaernin Mil-Visages qui lui enseigna l’art de la manipulation, de l’échange unilatéral et de la fuite éperdue à travers le continent. Je perdis pendant de longues décennies la trace du jeune Nithral, même s’il me parvint, quelques fois, des brides de nouvelles qui semblaient marquées de son sceau. 


Il avait réussi, les Dieux seuls savent comment, à être introduit auprès d’un Grand Prêtre du Grand Soleil et fort de la bénédiction de ce dernier avait imposé pendant quelques mois à un petite bourgade nordique ses lois en tant que “précepteur impérial du Grand Soleil”.  Il collecta les impôts, fit réaliser un cadastre, organisa une conscription pour lever le XXVe d’infanterie auxiliaire impériale. A vrai dire, il fut trahi par sa trop bonne gestion : le gouverneur impérial envoya un légat, le noble Torbek de Géso, à Bregnovord pour savoir comment ce territoire pouvait lever de telles taxes. Oui, car Nithral ne gardait qu’une portion congrue de ses taxes, envoyant le reste dans les caisses de l’Empire. Quand les bourgeois comprirent qu’ils avaient été dupés, une horde d’assassins fut détachés pour régler son compte à Nithral. Torbek de Géso lui ménagea une porte de sortie puisqu’ils étaient amis, et surtout parce que pour une obscure raison, il avait favorisé l’Empire. C’est ainsi que Nithral a 66 ans redevint vagabond, sans le moindre sou, n’ayant pu sauver qu’un bel arc de voyage elfique et une poignée de vêtements dans sa fuite. 


Voilà pour l’introduction, je vous laisse avec les mots de Nithral qu’il m'écrivait quelques temps après :


Très chère Finiraëlle,

Voilà bien longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de vous écrire, que voulez vous les affaires demandent quelques sacrifices cruels pour bien fonctionner. J’ai mené une belle et tapageuse vie dans Bregnovord mais tout cela a dû cesser car, tenez-vous bien, je faisais trop bien mon travail. On ne m’y reprendra pas de sitôt, croyez-moi.

Errant depuis plusieurs semaines, j’essayais de me refaire une santé pécuniaire mais je fus contrarié par un employé quelque peu tatillon sur la qualité de mes encres. Déçu, je marchais à chevauchons dans la petite bourgade dans l’espoir de trouver une affaire, prêt même à accepter un honnête travail, voyez où la précarité peut conduire un gentilelfe de fortune ! C’est alors que je remarquais un de ces presqu’humains aux yeux étranges et au parfum maudit. Il avait remarqué une offre pour nettoyer une masure prétendument maudite. Je lui assurais aussitôt que j’étais de la région et que je me chargerais de le conduire au plus près de la maison hantée et même de l’aider dans son travail contre une modeste dévolution. C’est ainsi que je fis la rencontre de sa suite, quelques peu étranges, une magicienne elfe ensorcelante mais visiblement totalement charmée par le Sorceleur à la face sinistre ainsi qu’un déserteur nilfgaardien qui s’avéra être un excellent chirurgien-barbier.

Alors que l’affaire était conclue, un forgeron nain itinérant entra dans l’auberge. Je me précipitais vers ce frère des anciennes races pour lui proposer une escorte sur mesure, lui assurant qu’au mal ne lui serait fait ni sa marchandise dérobée. L’orgueilleux petit être prétendit que la région était des plus calmes et que si jamais on croisait la moindre menace, il était prêt à allonger nos émoluments comme prime de risques. Dois-je vous l’avouer ? Vous le devineriez sans mal et me feriez les yeux ronds en me traitant de menteur si je ne vous le disais pas clairement : soucieux de renforcer la vigilance de messire nain et mon épargne, je me dépêchais de trouver les deux pires bandits de la cité et leurs vendit, à prix d’or, un renseignement de valeur : l’itinéraire du forgeron.

Je m’assurai de la protection du convoi et sitôt que je découvris les traces maladroites des deux bandits autour de notre camps, j’alertais mes compagnons. Le sorceleur dressa une embuscade en disparaissant littéralement dans un buisson pendant que je feignais de m’être endormi alors que le nain, comme à chaque instant disponible, forgeait. Ils tentèrent l’assaut. Le plus jeune fut foudroyé par une flèche en plein coeur que ma mère aurait appréciée, le plus vieux mourut avant même que son buste privé de ses jambes par la double attaque du Sorceleur ne puisse toucher le sol. Notre prime de risques assurée, je me rendormis sereinement cette nuit-là. Je sais ma chère, je ne brille pas encore une fois pour mon esprit chevaleresque. Mais, vous noterez que j’ai débarrassé la région de deux bandits et ma profession de deux idiots.

Le lendemain, nous reprîmes notre lente progression à travers les plaines mornes qui conduisent à la cité des Nains. Las, un groupe de bandits que je n’avais pas convié nous primes à partie. Sept gredins menés par un escogriffe fort en gueule, qui me fit, je l’avoue, fort impression.

Notre magicienne prit d’un coup feu en lançant une boule de feu. Le tout faisant plus d’effets pyrotechniques que de véritables dégâts dans la troupe ennemie mais, croyez moi, ma chère, ce spectacle était de toute beauté, j’en ferai sans doute un tableau. Messire le Nain, bien décidé à ne pas perdre sa cargaison, et oubliant qu’il nous avait payé pour la protéger, chargea le marteau bien haut et aplati comme une galette de la Sanshaim le premier pécore qu’il croisa sur son chemin. Le sorceleur s’élança à sa suite et fit, il me semble, usage de sa magie impie. Le chef des bandits, sans doute inspiré par notre elfe de feu, tenta d’user de magie et se transforma lui aussi en torche humaine. Je n’ai jamais rien saisi à la magie mais laissez moi vous dire qu’il vaudrait mieux pour beaucoup ne pas essayer de s’en servir.

Vu qu’il ne semblait pas totalement grillé, je me permis de le pousser dans sa propre tombe, d’une flèche cruelle qui lui déchira l’abdomen. 
La mêlée devint confuse, notre messire forgeron encerclé pris coup sur coup, sans sembler s’en émouvoir outre mesure, tandis qu’à pas mesuré et nerveux, le presqu’humain dansait autour de son adversaire sans se laisser distraire. Une volée de carreaux d’arbalète tenta d’occire votre charmant filleul mais la solide carriole se fit rempart et aucune pointe ne vint percer ma peau si délicate. L’un des deux archers fut assailli par notre médecin et alors qu’il rechargeait péniblement, j’apostrophais le second qui lâcha son arbalète en même temps que je le fis de ma corde. L’œil percé, le cerveau également, il n’eut sans doute pas le temps de regretter de ne pas avoir demandé merci. Le sorceleur découpa promptement le bras de son adversaire et le nain se débarassa de son second opposant. S’en fus assez pour les malandrins qui déposèrent les armes.

Je fis une suggestion à leur chef qui commençait à agonir et il déballa bien vite toute l’histoire de sa vie - heureusement humaine donc courte et peu intéressante - contre l’espoir de survivre. Notre chirurgien se tira très honorablement de son office - les flèches humaines ne vaudront jamais nos fouisseuses. C’est ainsi que nous apprîmes que la demeure hantée était le repère d’une magicienne elfe qui faisait des expériences des plus douteuses, sans aucun doute Aelierenn la Changeuse bannie de nos terres il y a bien des décennies pour cette raison même. C’est ainsi que le bandit avait appris à “manier” la magie. Encore son projet délirant de recréer des sorceleurs.

Nous trouvâmes facilement la maison avec les indications des survivants. Aucun garde extérieur, nulle alarme pour protéger les diverses entrées : les mages me fascineront toujours par la prétention exagérée de croire que leurs pouvoirs les protègent de tous les heurts du Destin. Aelirenn nous attendait dans le grand salon de la demeure abandonnée, escortée d’un immense golem et planté au milieu d’un cercle runique qui devait être un cercle de protection.

Notre charmant mais peu réfléchi Maître Nain chargea tête baissé sur la magicienne sitôt qu’il la vit. Pour se fracasser lamentablement sur le cercle de protection qui défendait notre compatriote. Le Sorceleur, sans doute attiré par la poussière et les effluves de crottes de rats, s’était précipité dans les caves. Plus avisé, et plus civilisé, je me présentais avec tout le charme qu’un gentilelfe sait faire preuve devant une puissante dame. Cela prit si bien qu’Aelierenn cru sincèrement que j’étais venu, curieux, en apprendre plus sur les mutations des sorceleurs, et elle m’invita d’un délicat mouvement de poignet à la rejoindre dans son cercle. Je la laissais déblatérer sur ses immondes projets et, ayant remarqué qu’elle s’en servait pour contrôler sa protection, tentais de lui dérober son bracelet. Malheureusement, ayant cru voir le golem bouger, je fis un faux-mouvement et elle compris ma manoeuvre. Pour le coup, son golem s’activa. Ma dernière heure semblait arriver quand non pas un Sorceleur mais deux surgirent des caves. Dont le chauve particulièrement énervé. Il ne fit ni  discours ni palabres et lança une bombe sur notre ennemie. Le cercle de protection fut souffler par l’explosion, le golem sembla ankylosé et les deux mages à proximité fortement incommodées.

Je profitais de la diversion pour armer mon arc et, à bout portant, épingler le bras droit de la mage qui fut projeter au sol par le terrible impact qui déchira vêtement, chair, muscle et os sans difficulté. Je m’écartais du menaçant golem alors que les deux sorceleurs mus par un solide instinct se jettèrent sur ce dernier. Qui fut promptement éliminer comme on peut s’en douter. Avant qu’on ne puisse l’épargner, Messire Nain aplatit la cage thoracique d’Aelierenn ne laissant littéralement aucun souffle dans sa carcasse.

Le sorceleur si véhément s’avéra être le légendaire Letho de Guletta, détesté dans l’Empire, haï dans le Nord, et maître de notre propre sorceleur. Il nous expliqua qu’il avait purgé la demeure quelques heures avant l’arrivée d’Aelierenn qui devait le suivre et qui profita d’un instant de distraction pour le capturer - enfin pour un temps, puisque son élève l’avait croisé dans les escaliers bien décidé à occire sa geôlière. De façon aussi chevaleresque qu’inattendue pour un sycophante de sa réputation, il proposa de garder la prime pour la purge de la maison - qu’il avait effectivement remplie - et de laisser à son élève et ses compagnons la subséquente récompense pour la jolie tête d’Aelierenn recherchée dans à peu près tous les royaumes connus - que nous aurions sans doute pas eu sans son intervention.

Chacun fouilla la demeure hantée et j’eus le nez pour trouver le coffret où Aelierenn cachait ses menus trésors. Quelques pièces, une rune magique et surtout l’ensemble des notes sur ses travaux pervers. Conscient d’une part que tels secrets, même incomplets ou imparfaits, nous vaudraient plus de désagréments que de bénéfice, et relativement reconnaissant au Maître Sorceleur de m’avoir ménager une possibilité de respirer quelques heures de plus, je donnais à Letho les notes de la magicienne. Je suis sûr qu’il me revaudra ça un jour ou l’autre. Je suppose que les sorceleurs, encore plus que les tous autres, ne souhaitent voir leurs engeances prospérées sans leur cooptation.

La fin de notre voyage fut bien plus calme et m’amusa bien plus. Il eut une merveilleuse vente aux enchères dans la cité naine. Je déployais quelques mensonges, une ou deux rumeurs et notre sorceleur put acquérir pour un denier symbolique une merveilleuse lame en fer météorique - mais qui aurait acheté une lame maudite par un sorceleur sinon un confrère de Géralt de Riv ? Quant à moi, je fis un modeste profit en assurant à deux trois acheteurs crédules que le bracelet d’Aelierenn était une pièce magique d’une rare puissance.

Et c’est ainsi, charmante prêtresse, que votre filleul parti sans un sou vaillant se trouva une armure elfique, un magnifique Zhelfar et quelques milliers de courronnes d’or en moins d’une semaine de temps. La chance sourit aux audacieux, aux menteurs et aux elfes, et je suis bien les trois visiblement.

Je vous embrasse ma chère marraine.

Nithral Mag Guelneb, fils de feu Yvarneth Mag Guelneb et de la charmante Gelbeth Mag Illod, votre filleul


Et c’est ainsi que débuta l’improbable épopée de Nithral Langue-de-Miel auprès d’un sorceleur de la Vipère dont on aura l'occasion de reparler. Beaucoup se sont demandés si Nithral haïssait les humains et ce récit pourrait le faire croire. Bien qu’il est été élevé par l’un des plus intolérants elfes de l’époque, je crois bien pouvoir dire que Nithral ne haissait personne aussi fort qu’il ne méprisait l’intolérance, cause d’après lui de tous ses soucis enfantins.


Il se montrait sans pitié et sans remords quelque soit votre genre, votre race ou votre religion. Il n’avait, à ma courte honte, guère retenu grand chose des récits héroïques si ce n’est qu’au final, seul la fin comptait, peu importait les moyens. Mais nous le verrons plus tard, il n’avait aussi qu’une parole et son amitié, quoique rare, était totalement indéfectible. On peut supposer que Nithral considérait déjà le sorceleur comme son ami sans quoi il n’aurait jamais pris la peine d’user de ses talents pour qu’il puisse s’offrir la lame en fer météorique qu’il désirait (et sans qu’il n’y gagne le moindre sou).  


Dernière édition par PapillonRouge le Ven 11 Oct 2019 - 8:29, édité 1 fois

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Message par PapillonRouge Mar 1 Oct 2019 - 21:20

Je sais qu'il y a un discord mais je n'ai pas le lien vers Sad

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Message par bof50634 Ven 4 Oct 2019 - 23:59

Je te rassure, moi non-plus. -_-
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